Mes plongeurs sont gymnastes amateurs ou grenouilles professionnelles, intrépides, déterminés. Ils portent souvent des palmes qui invitent à des manières variées de se mouvoir, sur terre comme sous l’eau. Les combinaisons, si proches du corps, montrent et dissimulent. Ils sont presque nus, pour mieux explorer les profondeurs Mes trois plongeurs sont en quête d’eux-mêmes, grimpant pour plonger dans un grand bain, se noyer dans l’apesanteur.
Chacune de ces peintures rend compte d’une fraction de seconde d’un de leurs mouvements, avec ou sans transpiration. Cette fraction de seconde révélée correspond bien souvent à un entre-deux: pas tout à fait avant, ni après. Plonger : presque dans l’eau mais pas encore.
Ils sont comme des portes communicantes entre deux mondes, deux eaux .